Le développement des partis fascistes en Europe, leur omniprésence sur la scène politique, l’islamophobie d’État, les lois liberticides, la présence de fascistes déclarés dans l’armée ou la police, etc., l’ensemble de ces éléments ne peut qu’alerter les progressistes en général et les communistes en particulier quant à la fascisation en France et en Europe.
Le Rassemblement Communiste porte une analyse marxiste du fascisme et de la fascisation. Pour nous, « le fascisme est […] la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes du capital financier » (XIIIe session plénière du Comité exécutif de l’Internationale communiste, novembre-décembre 1933).
Si le fascisme est l’émanation des intérêts des impérialistes, il le dissimule sous le masque de défenseur d’une « nation lésée » et en appelle au sentiment national blessé, agitant l’outil diviseur du racisme et de l’islamophobie en France, afin de faire porter le poids de la crise sur les épaules des travailleurs. Il faut le dire haut et fort : quelque soit notre origine, notre religion, notre couleur de peau, les travailleurs ont les mêmes intérêts, nous devons être unis !
Chaque attaque contre les droits démocratiques vise à détruire le cadre de la « démocratie bourgeoise » pour mettre en place le cadre de la dictature terroriste de la bourgeoisie en profitant de la faiblesse et la désorganisation du prolétariat.
Cette faiblesse doit être combattue par la constitution d’un front unique antifasciste permettant d’unifier le prolétariat derrière des mots d’ordre clairs: lutte contre la fascisation de l’Etat, lutte contre les politiques libérales, lutte contre les guerres et les politiques impérialistes, sortie de l’OTAN et de l’UE, lutte contre l’islamophobie et tous les racismes.
Le Rassemblement Communiste œuvre à porter ces mots d’ordre et à la construction de ce front large.