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Discours d’hommage aux soviétiques morts en France en 1940-1945

Discours Rassemblement Communiste section Nord

Cimetière militaire d’Haubourdin – 9 mai 2024

Cher(e)s ami(e)s, Cher(e)s camarades,

Au nom du Rassemblement Communiste, plus précisément de sa section Nord (anciennement dénommée « Coordination Communiste »), je veux vous remercier pour votre présence en ce cimetière militaire d’Haubourdin où sont rassemblés plus de 200 tombes de soviétiques morts sur le sol français entre 1940 et 1945 pour la défaite du nazisme et la libération de la France de l’occupation nazie. Je veux remercier en particulier la présence des amis de l’association Mémoire russe qui œuvrent au nécessaire travail de mémoire et sont à l’initiative de ce beau monument en l’honneur des oubliés enterrés ici.

Nous étions déjà dans ce cimetière hier, le 8 mai, pour honorer aux côtés du Comité des Sans-Papiers les tombes d’autres oubliés de la 2ème Guerre Mondiale : les « tirailleurs » des troupes coloniales, morts pour la libération de la France du nazisme, et qui sont également enterrées ici dans cette même terre d’Haubourdin.

Nous revenons aujourd’hui le 9 mai : cette année en effet, nous avons faits le choix, comme le calendrier nous le permettait, de rendre cet hommage le 9 mai, qui était en URSS – et est encore dans l’espace post-soviétique – la date officielle de célébration de la victoire des peuples contre le nazisme. Rappelons en effet, surtout pour les amis et camarades français, ce point d’histoire :

  • si un premier acte de capitulation de l’armée allemande a été signée à Reims le 7 mai 1945 à 2h41 du matin, acte qui ordonnait la cessation des combats le 8 mai à 23h01,
  • une seconde signature de la capitulation se déroula à Berlin – symboliquement dans la capitale du Reich nazi – le 8 mai à 23h heure allemande, soit le 9 mai à 1h du matin heure de Moscou, en présence des plus hauts gradés militaires, le maréchal Joukov côté soviétique et le maréchal Keitel côté allemand.

Qui étaient ces citoyens soviétiques que nous honorons dans ce cimetière ?

Pour l’essentiel, il s’agissait de prisonniers de guerre : d’une part des militaires arrêtés par les Allemands sur le front de l’Est ; d’autre part des civils requis par les forces d’occupation allemandes à l’Est, et transférés ici en France pour servir de main d’œuvre dans les mines et participer à la construction du Mur de l’Atlantique ou à d’autres ouvrages défensifs. Enfin, il y avait aussi parmi eux des immigrés russes et ukrainiens, qui travaillaient notamment dans les mines de notre région et qui, dès mai 1941, participèrent à la grande grève des mineurs, acte massif de la résistance de la classe ouvrière.

Les requis, en provenance d’Ukraine soviétique surtout (de la région de Kiev et de Ruthénie) arrivent au nombre de 2 000 entre juillet et novembre 1942. Ils seront placés dans les camps de Lens et Drocourt. 6 000 prisonniers soviétiques arrivent, eux, en novembre 1942. Ils seront placés dans des camps à Bruay-en-Artois, Marles et Courrières. La majorité sont mis à la disposition des compagnies minières, une minorité est utilisée, à partir de 1943, par les chantiers de l’Organisation Todt sur le littoral, et placés dans des camps à Berck, à Neufchâtel. Ce sont les évadés de ces camps qui participèrent directement à la Résistance intérieure.

Les premières organisations clandestines des prisonniers de guerre soviétique furent créées au début d’octobre 1942 dans le camp de Beaumont-en-Artois dans le Pas-de-Calais. On les appela « Groupes de Patriotes Soviétiques ». Les initiateurs étaient des officiers de l’Armée Rouge ayant réussi à s’évader ; ils avaient pour noms : Marc Slobodinski, Alexandre Tcherkassov, Alexis Krylov, Boris Chapine, Vassili Adoniev. Plus tard s’y joignit le célèbre lieutenant Vassyl Poryk, qui dirigera un groupe de partisans soviétiques FTP dans le Bassin Minier, et dont un monument rappelle sa mémoire dans le cimetière communal d’Hénin-Beaumont.

Nous pouvons citer aussi le nom d’Alexandre Tkatchenko, prisonnier de guerre originaire d’Ukraine soviétique, travaillant dans les mines de notre région, évadé puis membre actif d’un réseau de résistant, abattu le 18 août 1944 dans la région d’Arras, enterré d’abord là-bas puis transféré ici à Haubourdin, sous une plaque anonyme, avant qu’il retrouve son nom grâce à l’association « Mémoire russe » qui a inauguré la nouvelle plaque il y a 3 ans.

Alexandre Tkatchenko, à partir de son centre de Nœux-les-Mines, commandait un groupe d’une quarantaine d’hommes, qui dirigeait son activité vers les zones rurales d’Aubigny, de Frévent et de Beaumetz-les-Loges, en appui au secteur paysan des FTP. Ces maquis s’en prennent aux Allemands isolés, aux installations ennemies, aux chemins de fer et aux fermiers réputés collaborateurs.

D’une façon plus générale, l’activité pratique de ces résistants soviétiques dans la Résistance intérieure consistait aussi à organiser des actes de sabotage et de diversion dans les mines et à mener le travail de propagande et d’agitation parmi les prisonniers des camps en diffusant les communiqués et autres informations venant de l’Union Soviétique.

Ces camarades ont organisé les évasions de prisonniers soviétiques et ont même formé des détachements de partisans, partout sur le territoire français. Ces détachements avaient pour nom « Stalingrad », « Liberté », « Patrie », « Joukov », Maxime Gorki », « Leningrad », « Commune de Paris ».  A la dernière étape de la libération de la France en 1944, il y avait jusqu’à 10 000 Soviétiques qui formaient 55 détachements, sans compter les centaines de soviétiques intégrés dans des détachements soviéto-français ou internationaux. Un millier de partisans soviétiques ont participé à la libération de Paris. Dans le Nord-Pas-de-Calais, ce sont 10 détachements soviétiques qui ont combattu les occupants.

Voilà une partie de notre Histoire méconnue ! C’est un honneur pour nous de la faire connaître ! Nous ne devons pas oublier ces héros qui ont contribué à notre libération : ils ont été l’expression vivante de l’alliance libre des peuples libres qu’a signifiée l’alliance antifasciste contre le nazisme.

Rendre hommage à ces partisans soviétiques morts en France

Rendre hommage à ces partisans soviétiques morts en France, c’est aussi bien sûr, à travers eux, rendre hommage à l’URSS, qui a perdu au moins 25 millions de ses enfants dans cette grande boucherie de la deuxième guerre mondiale. C’est le pays qui a payé le plus lourd tribut à cette folie meurtrière déclenchée par les éléments les plus réactionnaires et les plus chauvins du capitalisme financier allemand visant à écraser le mouvement ouvrier et assurer la domination de ces monopoles.

Peut-on vraiment imaginer ce que cela signifie : 1 soviétique sur 7 a perdu la vie au cours de la guerre ! 15% de la population ! 25 voire 27 millions de morts ! 70 000 villes, cités et villages ont été détruites, 98 000 fermes collectives détruites, 65 000km de voies ferrées et 1 135 mines de charbons hors d’usage, un cheptel décimé et 25 millions de sans-abris. Un pays économiquement ramené 9 ans en arrière, des destructions équivalents à 30% de la richesse nationale.

A titre de comparaison, en France, la 2ème guerre mondiale, c’est 560 000 morts, 1,35% de la population…. et pourtant l’occupation reste un sujet de mémoire important en France. Alors imaginez en Union Soviétique ! et dans tout le monde russe. Ne pas s’imprégner de cette réalité, c’est se condamner, par ailleurs, à ne pas comprendre toute la politique antifasciste menée par l’URSS après-guerre, jusqu’à la volonté actuelle en Russie de ne pas tolérer les résurgences du fascisme en Ukraine.

L’apport décisif de l’URSS et de son Armée Rouge dans la victoire contre le nazisme, ce sont aussi ces chiffres dont il faut s’imprégner :

Sur un total de 783 divisions militaires allemandes ayant participé aux différents fronts de la guerre, au final 670 ont été détruites par l’Armée Rouge, soit 85%. 75% des avions, des pièces d’artillerie, des blindés allemands ont été détruits par l’Armée Rouge. 80% des victimes allemandes l’ont été sur le front germano-soviétique.

C’est bien l’Armée Rouge et aucune autre qui a brisé l’armée nazie et qui a fourni l’effort principal pour la libération de l’Europe.

Ce n’est pas nier le rôle qu’ont pu jouer les alliés anglo-américains, mais en juillet 44, 1 mois après le débarquement de Normandie – ce fameux « second front » tant attendu par les Soviétiques pour les soulager un peu de l’effort principal qu’ils supportaient depuis 1941 ! – donc 1 mois après le débarquement de Normandie, l’Allemagne avait mobilisé seulement 60 divisions à l’Ouest en France et en Italie, mais devait maintenir 235 divisions contre l’Armée Rouge à l’Est !

Ainsi le Débarquement de Normandie, dont on va nous rabattre les oreilles en cette année de 80ème anniversaire, doit aussi sa réussite à cette pression considérable qui continuait à être exercée par l’Armée Rouge sur le front principal de la guerre, le front de l’Est, le front germano-soviétique.

En juin 45, le New York Herald Tribune reconnaissait : « l’Armée Rouge a été de fait l’armée qui a libéré l’Europe et la moitié de notre planète en ce sens que sans elle, et sans les immenses sacrifices consentis par le peuple russe, la libération du joug cruel du nazisme aurait été tout simplement impossible ».

Le Général De Gaulle lui-même déclarait alors : « Les Français savent ce qu’a fait la Russie soviétique et savent que c’est elle qui a joué le rôle principal dans leur libération ».

A l’époque ils savaient, mais nous sommes là pour le rappeler. Nous, nous n’avons pas oublié cette histoire, nous ne pouvons pas l’oublier. Face au révisionnisme historique, face au fascisme qui redresse la tête, face à la russophobie ambiante qui prépare les esprits à la guerre, notre rôle est essentiel.

Devant ces tombes de soviétiques morts pour la France, c’est aussi toute la Résistance que nous honorons, c’est toute cette jeunesse fauchée dans la fleur de l’âge qui combattit, parfois les armes à la main, pour notre Liberté. C’est par exemple René Denys, enterré à Lille, à qui un hommage a été rendu hier, auquel nous avons participé : dirigeant régional des Jeunesses Communistes et résistant de l’Organisation spéciale de combat, il fut abattu par la police de Vichy en février 1942 alors qu’il n’avait pas 20 ans.

Ces résistants d’hier nous renforcent dans notre engagement d’aujourd’hui contre le fascisme et contre la guerre.

Macron le boutefeu évoque la possibilité d’un engagement de troupes au sol contre la Russie, mais bien sûr, au-delà de ses propos qui visent à préparer les esprits, l’engagement en soutien à la guerre est déjà là, à l’unisson des pays de l’OTAN. Au total, selon un chiffrage récent du Conseil de l’Europe, en 2 ans, environ 85 milliards d’euros d’aides diverses ont été fournis à l’Ukraine par l’Union Européenne elle-même ainsi que ses États membres.

Plus particulièrement, l’Union Européenne a, pour la première fois de son histoire, financé l’envoi d’armes à un pays en guerre, une mesure qui lui était juridiquement impossible avant qu’elle se dote, en mars 2021, d’un mécanisme de financement des actions opérationnelles de la Politique étrangère et de sécurité commune. L’Union Européenne aide également l’armée ukrainienne par le biais d’une mission de formation militaire qui a permis déjà de former 32 000 soldats ukrainiens sur le territoire de l’Union.

Nous sommes partisans de la paix. La guerre actuelle est un conflit fratricide entre deux peuples d’une même famille, les peuples russe et ukrainien qui, hier, cohabitaient ensemble dans la grande maison soviétique, mais qui ont été séparés de force par la folie nationaliste anticommuniste, avec les occidentaux à la manœuvre, il faut le dire, et les Etats-Unis en première ligne.

C’est le nationalisme ukrainien séparatiste qui a conduit à l’euromaidan en 2014 et au coup d’État contre le président élu, Viktor Ianoukovitch, accusé d’être « pro-Moscou ». Le nouveau régime issu du coup d’État comprenait des « nationalistes extrêmes », c’est-à-dire des néo-nazis. Stepan Bandera, qui a fait massacrer 1,5 million de Juifs ukrainiens pendant la seconde guerre mondiale, est vénéré en héros aujourd’hui en Ukraine (réhabilité par un décret officiel dès 2007 !). En mai 2014, il y a 10 ans cette année, c’était l’incendie criminel de la maison des syndicats à Odessa, qui fit 42 morts russophones, dont le jeune martyr Vadim Papura, qui n’avait que 17 ans.

Dirigée par le régiment Azov, dont l’insigne, le « Wolfsangel », a été rendu tristement célèbre par les SS allemands, l’armée ukrainienne commençait aussi le bombardement de la région orientale du Donbass russophone. Selon les Nations Unies, 14. 000 personnes dans l’Est ont été tuées entre 2014 et 2022, dans le silence alors assourdissant de la communauté internationale.

L’agressivité de l’OTAN, un organisme qui aurait dû être dissous depuis la fin de la guerre froide, a fini par pousser la Russie à la guerre. Mais comme toujours, il faut rechercher les causes profondes de cette situation si l’on veut une véritable solution.

Tout État qui jette de l’huile sur le feu et s’immisce dans ce conflit n’aide pas à sa résolution. Ce n’est pas en livrant à l’Ukraine des munitions, des canons, des lance-roquettes, des chars de combat, des missiles, que l’on va s’approcher de la paix.

Nos médias, là aussi, sèment le trouble et n’aident pas à y voir clair, gommant notamment la réalité de l’influence nationaliste-fasciste dans l’Ukraine contemporaine.

Un exemple récent révélateur. Le 22 septembre 2023, lors de la visite de Zelensky au parlement canadien, était présent, invité par le président du parlement, un dénommé Yaroslav Hunka, 98 ans, actuel citoyen canadien, qui fut ovationné comme « héros de l’Ukraine » pour s’être battu « pour l’indépendance de l’Ukraine contre les Russes ».

Il s’est avéré que Hunka était un vétéran de la division Waffen SS Galicie…. Le scandale révélé a conduit à la démission du Président du Parlement canadien. La division Waffen SS « Galicie », créée en 1943 par une fraction de l’Organisation des nationalistes ukrainiens de Stepan Bandera, a été reconnue comme une « organisation criminelle » par le Tribunal de Nuremberg en 1946. Elle est pourtant célébrée tous les 28 avril en Ukraine actuelle.

Il faut rappeler que la collaboration avec les nazis des nationalistes ukrainiens, dont se réclament aujourd’hui les fascistes ukrainiens avec la bénédiction des « nationalistes bon-teints » ukrainiens, s’est déroulée des années 1930 jusqu’à la guerre totale pour « l’espace vital » des nazis contre l’URSS de 1941 à 1945.

Les membres de l’OUN (l’organisation des nationalistes ukrainiens) étaient formés par les Sections d’Assaut (SA) du parti Nazi de Hitler. En 1938, sont créés, par l’Abwehr, le service de renseignement de la Wehrmacht, des centres d’entraînement, en vue de la création d’une cinquième colonne en Pologne et en Union soviétique dans lesquels sont formés des groupes fascistes ukrainiens. En 1941, l’OUN et son dirigeant, Stepan Bandera, participent à l’agression du Reich contre l’URSS.

Ils commettent nombre d’assassinats ciblés contre les officiers du NKVD, cherchent à désorganiser la circulation et à dynamiter des objectifs stratégiques. Des milliers de fascistes de l’OUN serviront comme gardiens dans les camps d’Auschwitz, Treblinka et Belzec. L’OUN participe activement à l’exécution de prisonniers de guerre soviétiques et des communistes.

A la fin de la guerre, l’OUN, dans laquelle seront reversés les effectifs rescapés de la SS « Galicie » continuèrent de semer la terreur, jusque dans les années cinquante à l’ouest du territoire de l’Ukraine soviétique. Bandera fut ensuite recruté par les Services secrets britanniques avant d’intégrer en 1956 les services de renseignements de RFA, la BND, alors dirigée par le général Reinhardt Gehlen, ancien chef des services de renseignement militaire nazi pour le front oriental pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Bandera est aujourd’hui un héros national en Ukraine, dont l’anniversaire est célébré tous les 1er janvier. Le 1er janvier 2023, par exemple, le compte Twitter officiel du Parlement ukrainien diffusait une photo de l’actuel commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le pouce levé devant le portrait de Bandera. L’image s’accompagnait d’une phrase attribuée à Bandera : « la victoire totale et suprême du nationalisme ukrainien aura lieu quand l’empire russe cessera d’exister ».

Nous sommes donc aujourd’hui loin du « plus jamais ça » déclamé bruyamment lors du procès de Nuremberg jugeant les auteurs fascistes de plus de 50 millions de morts entre 1939 et 1945 dont plus de 25 millions de Soviétiques.

Ce que l’histoire officielle a caché, c’est qu’après Stalingrad en 1943, le chef de fil de l’Occident capitaliste, les USA, a recruté les réseaux nazis et fascistes en débandade pour les mettre au service de la contre–révolution bourgeoise qui, finalement, a fini par triompher dans les années 90 avec la défaite de l’URSS. Et à la faveur de la crise du capitalisme, on assiste au relèvement des partis fascistes partout en Europe, et qui sont aux portes du pouvoir ici en France. Le combat de nos aînés n’est donc pas fini.

Le fascisme ne s’arrête pas aux portes de l’Europe.

Nous ne pouvons conclure en effet sans un mot sur la guerre génocidaire en cours contre le peuple palestinien menée par l’État d’Israël et son gouvernement qu’il faut bien qualifier, là aussi, de fasciste. Situation terrible que ce drame qui depuis 6 mois a fait 35 000 morts et 78 000 blessés, provoqué une famine et une catastrophe humanitaire sans précédent qui ont conduit l’État d’Israël à comparaitre devant la Cour Internationale de Justice pour « génocide ».

Un drame qui s’inscrit lui-même dans un contexte général de colonisation depuis des décennies, avec comme moment clef la catastrophe de 1948 qui a conduit à l’expulsion de 85% de la population palestinienne qui résidait sur le territoire de ce qui allait devenir Israël. 85% ! Là-aussi une réalité effroyable qui a été évacuée de la mémoire collective. Évacuée par qui ? Par Israël et ses soutiens occidentaux acharnés, Israël n’étant rien d’autre qu’un pion avancé de l’impérialisme au Moyen-Orient. Une Histoire gommée sous prétexte de la Shoa, le génocide des juifs perpétré par les nazis.

N’en déplaise aux censeurs, nous ne nous tairons pas.

Le 9 mai (ou le 8 mai) symbolise la victoire des peuples contre le nazisme, c’est-à-dire sur un régime ultra-nationaliste fondé sur la haine raciste, sur la domination bestiale de peuples dominés pour le profit des trusts capitalistes sans scrupules. Il y a donc un enjeu de valeurs.

C’est au nom de ces mêmes valeurs que nous ne pouvons tolérer le sionisme, idéologie nationaliste qui fut condamnée comme étant du « racisme » par l’ONU dans une célèbre résolution de 1975 ; c’est au nom de ces mêmes valeurs que nous défendons le peuple martyr palestinien ; c’est au nom de ces mêmes valeurs que nous nous inclinons aujourd’hui à Haubourdin devant l’héroïsme de ces partisans soviétiques, morts loin de leur patrie pour la libération de l’humanité du joug nazi.

Vous pouvez télécharger notre discours complet.

Vous pouvez regarder les photos sur notre compte Instagram : Rassemblement Communiste (lien)

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